Descriptif
« Un premier roman incroyablement abouti. Rahman apparaît d'emblée comme un raconteur d'histoires puissant et subtil, témoignant d'un sens du détail dramatique. Il sait exprimer les blessures, le surgissement de la honte, par le biais de paraboles saisissantes. À la lumière de ce que nous savons peut être qualifié de ce que Salman Rushdie a un jour appelé ¿roman total¿ : accueillant, chaleureux, polémique, expérimenté, cérébral. » James Wood, The New Yorker « Une sorte de roman d'aventures, où l'on trouve des échos d'œuvres majeures telles que Au cœur des ténèbres de Conrad ou Gastby le magnifique de Fitzgerald, des romans d'enquête et de déconstruction de Graham Greene et de W. G. Sebald, mais aussi des romans d'espionnage de John le Carré, tant Rahman parvient à créer et maintenir du suspense. À la lumière de ce que nous savons est un roman ambitieux à tous égards, un travail de fiction qui rend compte de l'indicible dans les relations humaines comme dans les relations internationales. » Joyce Carol Oates, The New York Review of Books « Ce roman formidable et captivant offre aux lecteurs des plaisirs rarement proposés au sein d'un même volume. L'audace avec laquelle Rahman convoque des éléments de notre crise contemporaine est vivifiante. À travers ses différents personnages, il propose des lectures extraordinaires des mœurs et des rapports de classe. Un premier roman qui doit être salué. »
Notes de lecture Tangente
Dans ce premier roman, l’auteur, Zia Haider Rahman, met en scène deux personnages, un banquier d’affaires, le narrateur, et son ami Zafar dans une longue conversation toute en digressions sur « des questions très simples ». C’est dans ces questions très simples que se rencontrent l’histoire, la littérature, et aussi… les mathématiques dont, pour Zafar, « la dimension essentielle est toujours le trajet, pas la destination, la preuve du théorème, non pas la simple exposition ». « Je pense que dans le trajet, dit l’auteur, Zafar trouva un chez soi en mathématiques, un sentiment d’appartenance. »
Pourquoi ne parle-t-on pas plus souvent ainsi des mathématiques, plutôt que répéter comme un mantra « Oh, moi, les maths, je n’y ai jamais rien compris ! » ?